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Une vie de Bridget
12 juillet 2014

L'amoureux de toujours...Amoureux de jamais !

FG... On se connaît depuis l'age de 10 ans... on s'est croisés tous les 5 ans après s'être perdus de vue enfants. La dernière fois, il y a 6 ans, il m'avait déclaré sa flamme... enfin, jouons-la moins romantique..., il m'avait avoué que je l'attirais beaucoup, depuis toujours, et il m'avait embrassée. Je n'étais pas prête, je n'avais pas envie... je n'ai jamais été prête avec lui, je n'ai jamais eu envie de lui... Je le trouvais trop collant. Un peu bêta. Trop facile, peut-être aussi.

Et puis, il a continué, via Facebook, de me proposer des rdv... je me débinais. Jamais dispo. Jamais envie.

Seule depuis quelques mois, déçue, blasée... je me suis mise à observer sa page, à converser avec lui... et puis... j'ai commencé à revoir mon jugement. Il a l'air d'être un type bien... il n'est pas si mal que ça... il a une situation stable... il gagne bien sa vie... il a l'air équilibré... il  a des activités, une vie ! Bref... je me suis dit qu'il fallait tenter de le revoir, puisque j'étais dans de nouvelles dispositions, à me chercher plutôt quelqu'un de stable et  de "normal" aujourd'hui... j'entends par là quelqu'un qui ne me fera pas souffrir... quelqu'un qui me connaît, me prend comme je suis... quelqu'un qui a toujours été là au fond... Oui, pourquoi pas?!

Rdv au resto...Agréable, souriant, stable, intéressant, causant... je passe un bon moment ! Je m'en étonne... mais j'en suis ravie.
Seul bémol... il ne paye pas le resto.
Mais je me dis que je ne vais pas focaliser là-dessus...

On termine à discuter dans la voiture... S'embrasser... Jouer... Coquins... Mais ça colle, oui, ça colle !!! Mon amoureux transit depuis toujours est "à fond", il est heureux, ne cesse de le clamer... il s'étonne d'avoir ENFIN réussi à me voir, m'avoir... (moi aussi, je dois dire, mais je me dis que c'est plutôt une bonne chose que j'arrive à m'intéresser à quelqu'un comme lui...).

Après cela, il nous faut attendre 48h pour nous revoir. 48 heures au cours desquelles je reçois des sms enflammés, des appels du tonnerre.. il fait des projets. On part en vacances, on vit ensemble, on a plein plein d'activités, on fait l'amour 10 fois par jour... Bref, il s'enflamme !

On en vient à parler grossesse éventuelle, enfants... ben oui, on en vient toujours à parler de ces choses-là... disons qu'on ne dit pas qu'on va faire des enfants, mais je lui rappelle, tout de même, que j'arrive à la quarantaine, et que je n'ai pas eu d'enfant... il a conscience que la probabilité que j'en aie envie soit pour le moins importante... d'ici un, deux, trois ans gros max... Pour lui, c'est à réfléchir... il n'a rien contre, même s'il aimerait juste vivre en couple, et ne se voit pas remettre le couvert alors que son fils unique va avoir 18 ans cette année. Ah oui, c'est sûr que c'est pas forcément évident de se mettre dans l'état d'esprit de redémarrer à 0 quand on pense être arrivé au bout. Je compatis...

Wait and see... ma devise... juste en précisant qu'il faut tout de même garder à l'esprit que la question pourra(it) être discutée un jour... et en précisant que je ne peux pas me permettre de passer un, deux, trois ans avec quelqu'un si dès le départ la position est arrêtée. Je ne peux pas perdre du temps, pas même six mois de ma vie... C'est ainsi !

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 Sacrée (foutue) horloge...

Pourtant, mon besoin d'enfant ne se fait pas ressentir là, tout de suite, maintenant... je me demande même si j'en aurai vraiment  envie un jour, tellement je suis devenue indépendante et me sens bien dans ma vie actuelle... Mais je garde toujours à l'esprit que oui, ça pourra(it) venir  et que dans ce cas,  il faut que je soie avec quelqu'un pour qui les choses sont "possibles".

 

Mais pour lui, un bébé c'est :

  • une perte de liberté
  • un poids
  • un risque d'avoir un enfant difforme, qui va foutre sa vie en  l'air (c'est clairement formulé ainsi)

et j'en passe sur les arguments complètement fous qu'il me sort...

 

ces-femmes-qui-ne-veulent-pas-d-enfant

Nous nous voyons ce vendredi... journée et soirée ensemble. Tendresse, discussions, sexe à gogo... tout se passe super bien. Je ne me méfie pas de lui... il est tellement attentionné et motivé ! Il m'a tellement attendue... ce sera différent, oui oui !!!

 

Jusqu'à ce que...

Cinéma, Shopping... monsieur semble mal à l'aise, il boude presque, il est distant, il ne me tient pas la main... pire, il marche parfois devant... Je n'aime pas ça. Je ne dis rien, j'analyse...

Il me fait remarquer qu'il y a beaucoup de femmes enceintes autour de nous (le sort s'acharne, elles sont partout !!)

En effet, le hasard nous joue des tours... ce vendredi ensemble, nous avons dû en croiser une bonne dizaine... jusqu'au cinéma où la femme qui s'est assise à côté de nous s'est pointée avec une amie et... son échographie!!

Monsieur FG : Sic...

Alors forcément... il aborde le sujet à chaque fois... avec amertume, avec crainte... et il me transmet tout cela... Il finit par me dire que "non, je ne veux pas en avoir un autre, non ça n'est pas possible, je veux vivre" (oui, c'est connu, avoir un enfant ce n'est pas vivre...). Je ne comprends pas vraiment pourquoi il me parle de ça en permanence, mais toujours est-il qu'il le fait, et que de toute évidence, ça le "travaille", bien plus qu'à moi...

C'est pas un film comique... c'est juste ma vie..

Malgré cela (habituée?!), je ris de la situation... parce que c'est vrai que ce jour-là, je n'ai jamais autant vu de femmes enceintes aussi nombreuses, aussi flagrantes, aussi heureuses... tout pour lui remuer le couteau dans la plaie quoi... !!! Parce que là, il finit par me dire que bon... on a couché ensemble, c'est top, c'est sympa mais mince... et si jamais je tombais enceinte... mince alors, que dis-je, saperlipopette... et si jamais il devenait papa contre son gré? Le flip...quoi... il est bloqué... il est meurtri... il est coincé... il dit que ça casse la magie du truc... qu'il voulait juste passer du temps avec moi... Je place au passage qu'il a une réaction injustifiée, démesurée, et limite égoiste aussi d'ailleurs... que pour ma part, je ne crains rien , ne lui demande rien, n'envisage rien et souhaite juste... prendre les bons moments... mais en lui rappelant que

1) je ne peux pas m'engager aujourd'hui avec quelqu'un qui dira "PAS POSSIBLE" dans deux ans

2) sa reaction est en train de me refroidir à mon tour (d'autant qu'elle est totalement démesurée, et qu'elle me fait du mal... je n'ai quand même pas mérité qu'il soit si distant si soudainement ... si tristement)

Nous en discutons néanmoins calmement, gentiment, je fais preuve de compréhension, de patience, je le rassure, je montre que je ne veux pas lui mettre la pression quoi... c'est lui qui se la met  tout seul, la pression... (ou bien est-ce une excuse?).

Dans tous les cas, je le sens, je le sais... je les connais trop, les hommes ! Je la connais trop, ma vie ! C'est foireux, ça va foirer.

Je me sens seule... Je me sens sâle... Je me sens conne... Je me dis que je n'aurais pas dû céder... tenter... que j'aurais du continuer de le faire courir... qu'il est comme les autres : à fond tant qu'il ne t'a pas eue... à reculons dès qu'il t'a eue... MAIS QUELLE CONNE !!

 

Au final, il part quelques jours en week-end.

C'est un moment, une journée, un week-end désagréables...

Lui, ça ne l'empêche pas de poster les photos sympa de sa journée d'homme très occupé et silencieux sur son Facebook. Tout va bien !!

 

Pas de bisou du soir la veille du départ, ni le lendemain matin, ni les heures qui ont suivi... le week-end qui a suivi, contrairement à ce à quoi j'avais eu droit depuis quelques jours... il disparaît de la circulation... tout lâche (tout homme!) qu'il est... et je réalise qu'il est toujours TRES vivant et TRES heureux grâce ce connard de Facebook (qu'il vaut mieux fermer dans ces moments-là!)... Je comprends bien qu'à son retour de week-end familial, il n'y aura plus rien entre nous, et que, effectivement, je n'aurais jamais rien dû tenter avec lui... car  il est bien comme les autres, tout romantique, amoureux transit, qu'il prétendait être.

 

Tant qu'ils courent, tout va bien... quand ils ne courent plus, rien ne va plus.

Next !

 

mafalda-cendrillon-la-fin-du-film

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Une vie de Bridget
  • Bridget, ce n'est pas mon prénom... Une Bridget, c'est une Pôôôvre trente/quarantenaire célibataire sans enfant... En galère avec les hommes (...). Panorama de mes expériences, réflexions, et de mes plus honteuses bêtises...--> c'est par ici !
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